- first you get hurt.

geronimo, sparrow
petite citation ici
âge, date de naissance; vingt-six ans qu'il côtoie la banlieue anglaise, les avenues qu'il ne connaît que trop bien au fil des époques qui se sont essoufflées, aucun renouveau et que la routine habituelle qui s'est ancrée, chaque année les chants d'anniversaire qui s'éveillent au vingt-neuf février. métier/études; les études ont été lâchement abandonnées. ici et là, dans des domaines qui ne lui correspondaient pas, il a pourtant tenter. économie, finance, politique, littérature. les quotidiens de la vie estudiantine, très peu pour lui qui ne supporte pas de rester assis sur une chaise pendant plus d'une heure, surtout quand la parlote qu'il doit écouter n'est guère intéressante. aujourd'hui, il bosse au funky town, un bar/karaoké qui lui rapporte un petit revenu contribuant à payer, en grande partie, la colocation. sinon, à côté, il se plaît à dire qu'il est musicien, et il n'a pas tort. statut amoureux, préférence; céliparterre, c'est pas vraiment le genre de mec à chercher pour l'amour éternel. il sait que c'est éphémère, il sait que c'est réciproque pendant le temps d'un instant, puis que du jour au lendemain, tout est balayé par les excuses. alors il s'amuse. il n'a pas besoin de penser aux lendemains, il veut juste profiter de la vie. défauts, qualités;  à l'écoute, abordable, accueillant, adroit, affectueux, ardent, artistique, attachant, bienveillant, capable, captivant, critique, cultivé, dynamique, empathique, encourageant, enthousiaste, impliqué, indulgent, intrépide, passionné, réaliste, sensible, tempéré, tenace, mais aussi, borné, boudeur, compliqué, distrait, impatient, provocateur, rancunier, sournois. en amour, vous êtes plutôt; addictif ? quand il aime, il ne se rend pas compte de la dépendance qu'il a envers la personne. comme une drogue qui se propage dans ses veines, il a besoin d'une certaine dose pour survivre, pour ne pas devenir complètement fou, pour ne pas se perdre dans les ténèbres. dès lors, il devient possessif. jaloux. et complètement borné. tue-l'amour; celles qui trainent dans les pattes, celles qui dictent quoi faire, quand, où et comment. celles qui ne laissent plus vivre, celles qui veulent contrôler la moindre seconde de l'existence. groupe; unlucky ones.

décrire première relation; comme toutes les premières fois, ça reste quelque chose d'inoubliable. même si, complètement foiré. on aimerait même balayer ces souvenirs, mais c'est malheureusement impossible. pourtant, il y avait bel et bien de l'amour. mais comme souvent, éphémère, ça s'est envolé, ça s'est écrasé. certainement la faute du moi d'avant, de mon grand cœur qui battait pour toutes, mais surtout de ma loyauté envers la meilleure des meilleures.
soirée idéale pour un premier rendez-vous; si on sait que ça va mener à quelque chose de sérieux, on se fait un truc détente. pas quelque chose de trop exagéré, quelque chose de frais. même un pique-nique, ça ferait l'affaire (mais je sais pas cuisiner, donc je demanderai certainement à chyler de faire quelques bons petits trucs à ma place). juste être avec l'être aimé, sans rien ni personne pour déranger. juste avoir la sensation d'être dans un autre monde, à deux.
la saint-valentin se passera comment cette année; mal, certainement. pas comme si j'avais des plans en tête. j'ai rien prévu, je vais certainement rester à la maison, à mater quelques séries sur netflix, sans le chill qui va avec. ou alors je sortirai avec des potes, dans l'espoir de ne pas passer ma nuit en solitaire, avoir de la compagnie sous des draps qui ne sont pas miens. ouais, en gros, je verrai. ça se fera à la dernière minute.
la friendzone, ça vous connait?; la fameuse, la redoutable. je l'ai certainement connu à un moment donné de ma vie. mais après, il existe différents types de friendzone et c'est là que ça devient compliquer à gérer. quand les nanas t'utilisent pour foutre les boules à un autre mais qu'elles te font bien comprendre que concrètement, il n'y a rien de sérieux, quand elles se font plaquer et qu'elles accourent vers toi en te demandant pourquoi elles pouvaient pas trouver un mec comme toi, alors que t'es devant elles. bref, c'est trop compliqué, ça me prend le chou.

(1) Les parents de Geronimo ont toujours été souples dans leurs décisions. Prenant du recul sur les choix qu'il entreprenait, ils ont toujours soutenu les projets, même farfelus, de leur enfant. C'est ainsi qu'ils avaient décidé d'élever la marmaille, leur permettre de vivre une existence sans regrets, sans remords. Ils furent tout de même rigides dans l'éducation, à savoir les bases apportées et inculquées à chacun, la politesse et les valeurs apprises. Nimo, c'est une personne indulgente et tolérante, des caractéristiques qu'il tient directement de ses géniteurs. Il a appris à ne pas blâmer, à ne pas pointer du doigt bien qu'il ait eu sa crise d'adolescence et que ces points-ci aient été ébranlés. Mais Geronimo, il a désormais grandi, il est devenu mature quand bien même ce sourire ne quitte pas les lippes depuis la plus tendre enfance. Toujours aussi enjoué de la vie qu'il mène, existence qu'il ne regrette en rien.
(2) L'art, une chose qui anime le monde et qu'il ne peut pas imaginer sans. Les tableaux, la musique, les dessins, les croquis, les affiches, les tags qui à première vue ne signifient rien mais qui cachent tous une histoire, un secret, un appel à l'aide parfois dissimulé. Geronimo ne sait pas réellement dessiner, ça reste des coups de crayon maladroits dans un carnet qu'il a l'habitude de ranger dans la poche intérieure de sa veste en cuir ou une de son jeans. Ça gribouille des choses incompréhensibles. Lui, il est quand même plus doué avec un pinceau. Souvenir des clubs au lycée et au début de l'université, quand il peignait. Le must du must ? Le body-painting. Ça lui étire un mince sourire quand il se souvient, le bon vieux temps.
(3) Une fois, il s'est moqué d'une fille. Elle était en sur poids, elle était certainement mal dans sa peau, un peu renfermée, pas vraiment la nana la plus aimée de la scolarité. L'adolescence l'a rendu stupide, Geronimo. Il s'est moqué, il l'a rabaissé. Il l'a insulté, il l'a appelé par des surnoms peu avantageux. Il s'en fichait, de ce qu'elle pouvait penser, de ce qu'elle pouvait ressentir, lui, sur le moment, ça le faisait rire, et pas que lui d'ailleurs. Les railleries, les moqueries, tout le monde s'en amusait. Sauf ceux qui étaient visés, sauf celle qui était dans sa ligne de mire et qu'il n'a jamais loupé. Mais désormais ? Elle est devenue belle. Et encore, le mot est faible. Et c'est l'une de tes colocataires. En gros, c'est la merde.
(4) Les paris stupides, il en a l'habitude. Il ne les prend jamais au sérieux car ils sont toujours basés sur des choses puériles. Aller draguer cette nana, aller courir tout nu dans la rue. Ça n'a pas un grand impact. Pas comme quand on met au défi de monter un groupe, qu'on prend par la provocation et qu'on est obligé d'accepter. Nimo, il n'a pas réfléchi une seule seconde, il s'est lancé, il n'a pas regardé en arrière, juste ce que ça pouvait lui apporter pour le futur, aussi bien proche que lointain.
(5) Si on lui demande ce qu'il possède de plus précieux, il répondra sans hésitation que sa moto est une chose qu'il ne pourra jamais abandonner. Jamais. Sa bécane, elle constitue sa vie et elle lui est indispensable pour se sentir vivant, libre. Le zéphyr, il vient lui frôler les joues (parce que monsieur ne met pas de casque, la plupart du temps), ça lui fait les cheveux au vent, c'est agréable, ça apaise, ça fait s'envoler tous les tracas et problèmes. Il se rend pas compte du danger, il se rend pas compte de la vitesse et un jour, il a merdé. Elle est pas morte, mais elle aurait pu. Elle est pas morte, elle va bien, mais il ne peut s'empêcher, désormais de constamment s'occuper d'elle.